ATTP max : 800, ATTM max : 500, DEFP max : 800, DEFM max : 500, DEX max : 800, VIT max : 1 000.
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COMMENT DEVIENT-ON vampire ?

Point de morsure, ou de contamination. Le motif est assez vague : la plupart du temps, on dit que c’est le fait de n'avoir pas vécu sa vie jusqu'au bout (le suicide, la mort en couche, un accident d’une grande violence), la transgression des règles du rituel de funérailles (l’absence de sépulture), la transgression de normes de comportement (avoir été un voleur, un meurtrier) qui pousse le mort à revenir à la vie. Soit il lui reste quelque chose à accomplir, soit ni Dieu, ni le Diable ne veut de lui ! Les vampires eux-mêmes en connaissent assez peu sur le pourquoi de leur résurrection et beaucoup, de ce fait, sont en proie à des crises existentielles post-mortem... que faire d’une vie d’immortel ?

SOUS-ESPÈCE : l'Originel

L’Originel est, en fait, un squelette retrouvé en Scandinavie par les chercheurs du C.R.P.S., il y a cinq ans. L’étude des os et des restes de tissus nécrosés qu’il restait dessus ont mis à jour une nouvelle forme de vie, inhumaine, qui aurait vécu au IVᵉ siècle avant Jésus-Christ. Des comparaisons avec des restes de vampires, l’étude de sa tombe et des dessins ornant ses murs laissent à penser que ce squelette est celui du ou d’un des premiers vampires... Sa tête a été enterrée séparément de son corps et un morceau de pierre a été enfoncé entre ses dents, comme pour l’empêcher de se nourrir... comme pour l’empêcher de boire du sang. Une méthode très utilisée, même des siècles plus tard par les européens, quand ils suspectaient qu’un corps se transformait en vampire. Entreposé au C.R.P.S., où il est encore étudié, l’Originel est placé sous haute surveillance. D’après les études de certains chercheurs, il suffirait de quelques litres de sang pour permettre au squelette de ce régénérer : un sujet psi, capable de communiquer avec les esprits, aurait pressenti que la chose, si en apparence morte, ne l’était pas... mais qu’elle sommeillait, juste. Un vampire, capable de survivre la tête tranchée, sans chair sur ses os ? Les chercheurs n’ont pas vraiment envie de le ressusciter... qui sait ce que cela pourrait donner !

Sous-espèce : le vampire commun

Il est, comme son nom l’indique, celui qu’on peut croiser le plus souvent. La plupart sont originaires d’Europe du nord-est, de France, de Grèce et de Sicile. Mais aujourd’hui, avec la modernisation, les vampires communs se sont éparpillés dans le monde entier. Les repérer est moins aisé que ce que les films peuvent nous faire croire : si le soleil les incommode, il ne les aveugle pas entièrement, ni ne les fait brûler. Une bonne paire de lunettes filtrant les rayons UV leur suffit à ne plus être embêtés par la lumière. En effet, les vampires sont capables de voir les rayons UV : une chose plutôt embêtante, car leur champ de vision est envahi par du violet pétant dès que des UV filtrent jusqu’à leur rétine... Cela n’est pas leur seule faculté visuelle étonnante : les vampires voient parfaitement bien dans le noir... mais ont des soucis avec la couleur verte et la couleur rouge. Oui, tout vampire est daltonien ! Ce petit défaut est toutefois mineur, comparé à la puissance que leur race leur confère ! Leur résistance, force, vitesse, réflexes et sens sont supérieurs à celle de tout être humain. Sans parler de leur régénération cellulaire ! Tirez une balle dans la tête d’un vampire, en deux minutes il se sera totalement remis de sa blessure. Ces bêtes sont quasiment immortelles, leur organisme est si performant qu’ils ne vieillissent pas, et la plupart des maladies ne les atteignent pas. La seule façon de tuer un vampire est de lui planter un pieu en bois d’aulne dans le cœur, de le brûler entièrement ou de le décapiter. Les vampires possèdent aussi quelques pouvoirs utiles à leur chasse : ils sont capables de reconnaître les leurs, et de discerner les humains des autres créatures surnaturelles, peuvent communiquer par télépathie entre eux dans un rayon de cinq kilomètres et sont capables d’hypnotiser les humains et créatures peu puissantes avec leur voix. Aussi, un vampire conserve l’apparence qu’il possédait avant sa mort, mais possède un charme nouveau : ils attirent, naturellement... mais ne cherchez pas à vous accoupler avec un vampire : si le chapiteau peut monter, rien n’en sort et la grotte, elle reste bien sèche et froide ! Non, un vampire, ce n’est pas très agréable au toucher : on dirait du marbre.

Sous-espèce : le vampire slave du sud

Il se retrouve uniquement dans les Balkans. Il est similaire aux autres vampires sévissant en Europe, à un point près : il peut se reproduire, mais uniquement la première semaine où il se relève mort-vivant. Il va ainsi retrouver son partenaire et partager une dernière nuit avec lui, retrouver la personne sur laquelle il fantasmait de son vivant ou alors s’attaquer au premier passant qui lui plaît. Son désir sexuel est alors plus important que sa soif de sang, qui ne se déclenche véritablement qu’une semaine après qu’il ait ressuscité. Le vampire slave du sud est une mutation assez récente du vampire classique, certainement apparue au milieu du XIXᵉ siècle, qui aurait pour but de donner naissance à une nouvelle race vampire (les dhampires), se mêlant plus facilement aux humains, leurs proies… Mais rien n’est encore certain, les vampires slaves du sud sont assez rares du fait qu’ils sont récents, ce qui fait que les études sur eux sont rares.

Sous-espèce : le dhampire

C'est une créature originaire des Balkans, apparue au cours du XIXᵉ siècle. Il est le résultat de l’union d’un vampire slave du sud et d’un être humain vivant. En résumé, il est similaire à un vampire, sans ses points faibles : il ne craint point la lumière et résiste plus longtemps à l’appel du sang (en se nourrissant en partie de façon humaine, ils peuvent rester jusqu’à trois mois au besoin de boire de l’hémoglobine humaine). Il possède la grande force des vampires classiques, ses sens et réflexes surdéveloppés… il résiste aussi aux pouvoirs des autres vampires. Toutefois, les dhampires sont extrêmement rares : la plupart n’arrivent pas à terme ou naissent mort-nés. Beaucoup, aussi, se suicident. Le souci des dhampires est du côté de leur psychisme : ce sont des créatures hybrides encore assez rustiques qui sont sensibles aux maladies mentales, comme la dépression ou les troubles bipolaires. Ils peuvent aussi avoir des déformations physiques assez voyantes et handicapantes. Nombreux deviennent fous et finissent en maison de repos. Physiquement, ils sont généralement très pâles, bruns avec des yeux noirs ou verts, et séduisants si non-difformes. Ils arrêtent aussi de grandir lorsque leur corps est au plus haut de sa performance, vers 25 ans.

Sous-espèce : la ghoule

En fait, n’est pas un vampire… c’est presque un vampire. Une ghoule est un être humain à qui il a été donné à boire du sang de vampire, et qui, de ce fait, a gagné l’immortalité de ces derniers (une ghoule ne vieillit pas). Mais une goule n’est pas capable de télépathie, et si ses sens et réflexes sont plus aiguisés que ceux d’un humain, ils ne le sont pas autant que ceux d’un véritable vampire. Leur force et résistance est aussi bien moindre que celle des vrais vampires. De plus, si une ghoule ne boit pas au moins, tous les trois mois, du sang de vampire, elle meurt ! Souvent, une ghoule est une personne qu’un vampire souhaite garder à ses côtés, pour toute son éternité. Aussi, une ghoule conserve ses fonctions humaines : elle respire, mange, peut même enfanter... elle n’a pas les faiblesses des vampires, mais celles de sa race d’autrefois. Certaines servent aussi, parallèlement, de calice au vampire auxquelles elles sont rattachées. Un calice est une personne de confiance, vivante, sur laquelle le vampire vient souvent se nourrir, sans la tuer. Néanmoins, le sang d’une ghoule est moins nourrissant, car comporte une grande partie d’hémoglobine vampire... du sang mort. Aussi, un vampire ne peut se nourrir que sur sa propre ghoule, le sang d’un vampire est un poison pour un autre.