ATTP max : 200, ATTM max : 1 000, DEFP max : 200, DEFM max : 1 000, DEX max : 200, VIT max : 500.
Si vous ne comprenez pas ce que cela est, rendez-vous [ici].

COMMENT DEVIENT-ON SORCIER ?

Tout être humain peut devenir un sorcier. Pour cela, il faut conclure un Pacte avec une entité surnaturelle, le plus souvent un démon. Le Pacte fera que le démon donnera, à l’humain devenu sorcier, une partie de ses pouvoirs. Cela lui permettra de puiser en la magie des choses, de la sentir. Ainsi, le sorcier pourra invoquer les forces surnaturelles d’esprits, d’animaux, de plantes et même, d’objets. Cela se traduit par la capacité de faire des sceaux d’invocations, des potions, des sortilèges et enchantements. Un humain, sans pouvoirs, sera incapable de tirer l’essence magique d’ingrédients utiles à la concoction d’un simple filtre d’amour, même si basiques comme des pétales de fleurs !

Mais, si on peut devenir sorcier, on peut aussi naître sorcier : le Pacte, qui est signé du sang du sorcier, peut s’appliquer à ses descendants car ces derniers ont dans leurs veines une partie du patrimoine génétique, une partie du sang de leur parent ayant conclu le Pacte… Cela implique que plus le sang du pactisant est dilué, moins il y a de chance que ses descendants puissent pratiquer la magie. Souvent, au bout de six générations (150 ans), toute trace de magie dans le sang a disparue. Pour pallier à cela, de nombreuses familles de sorciers pratiquent les unions forcées, ou mariages arrangés : en unissant deux sorciers issus de Pactes différents, ils permettent à la magie de rester plus longtemps dans le sang – et donnent naissance, bien souvent, à des individus possédant des dons psychiques (un sujet psi), du fait du mélange des forces surnaturelles données par les démons. Une famille sorcière pratiquant des mariages arrangés de façon consciencieuse peut voir les forces magiques se perpétuer jusqu’à un maximum de 24 générations (600 ans). Du fait de la magie coulant dans le sang des sorciers, des mutations peuvent avoir lieu, comme une couleur d'yeux ou de cheveux non-naturelle.

LES RÈGLES DU DYADUS FAMULUS

Il existe des démons de toutes sortes : certains sont des êtres surnaturels surpuissants, capables de prédire l’avenir ou de transformer, par sa seule volonté, les éléments l’entourant. D’autres sont de simples esprits d’animaux, de plantes ou d’objets, mais qui peuvent s’avérer être extrêmement redoutables, impétueux. Le choix de son démon dyadique (démon avec lequel on passe un Pacte, via la cérémonie du Dyadus Famulus) est important et dépend de ce que l’on recherche. Selon qu’on désire mieux se protéger, gagner en richesses ou en force, le démon vers lequel on se tournera est différent. Ce à quoi on est prêt à renoncer est important, aussi. Rares sont les démons à demander une âme en échange de leurs forces, mais il n’empêche que le prix est souvent lourd à payer : cela peut être un premier enfant, un objet spécifique difficile à obtenir ou une somme d’argent incroyable, la destruction de quelque chose, des faveurs sexuelles… le prix du Pacte dépend de la nature du démon et de ses désirs. Mais les côtés négatifs d’un Pacte ne s’arrêtent pas là ! Il faut ensuite, servir le démon… ou le Pacte sera rompu ! Cela, dans la majorité des cas, oblige les sorciers à monter un autel au démon, pour l’y prier et lui amener des offrandes. Tout cela explique pourquoi les familles sorcières cherchent à conserver leur sang magique, sans repasser, à chaque génération, un nouveau Pacte !

Petite précision en plus, il arrive souvent que des lignées sorcières extrêmement anciennes, qui ont été obligées de, plusieurs fois, faire des Pactes pour maintenir leurs pouvoirs, le font toujours avec le même démon. Ce dernier devient, en quelque sorte, un ami de la famille. Pour conserver sa place dans la lignée sorcière et continuer à recevoir de nombreuses offrandes, le démon se montre souvent obligeant : en même temps, si la famille sorcière réussit grâce aux pouvoirs que le démon leur a donnés, les cadeaux qu’ils lui feront seront plus grands ! Ainsi, la relation entre un démon dyadique et le pactiseur se doit d’être prospère pour les deux parties. De ce fait, forcer un démon ou un sorcier dans ce genre de relations est vu comme absurde, car l’envie de remplir sa part du contrat ne sera pas là et donc, les profits seront absents. Or, le but d’un pacte n’est pas d’être inutile et ingrat !

Il n’est toutefois pas rare de croiser des personnes tourmentées par des démons, du fait d’un Pacte qui a été mal conclu : cela arrive quand la personne n’a pas pris suffisamment de précautions pour se protéger des turpitudes du démon invoqué. Si certains acceptent de s’acoquiner avec des humains, d’autres n’ont qu’une envie : malmener les enfants de Dieu. C’est pourquoi certains Pactes se retournent contre les personnes les ayant passés, amenant à des morts étranges ou des cas de possessions (bien qu’il existe aussi des possessions démoniaques sans Pactes, attention !). Bref, si vous désirez devenir un sorcier, faites attention à qui vous vous adressez.

LES FAMILIERS

Les familiers ne sont pas des mythes, mais tout sorcier n’en possède pas. Le familier est un démon mineur, ayant pris l’apparence d’un animal, qui vit aux côtés du sorcier. Doué d’intelligence et de parole il sert de lien, de messager entre le sorcier et son démon dyadique. Bien souvent plus fidèle au démon qu’au sorcier, le familier n’hésitera pas à rapporter à son supérieur les faits et gestes du sorcier qui pourraient lui porter préjudice… Le familier est donc les yeux et les oreilles du démon, qui ne peut pas toujours être là pour surveiller que le sorcier auquel il est lié ne lui prépare pas un mauvais coup (si, par exemple, il ne veut pas remplir sa part du contrat). Un familier se nourrit du sang du sorcier qu’il surveille et s’il se retrouve à la botte d’un autre démon, c’est souvent parce qu’il lui doit un service, ou a été vaincu par celui-ci au cours d’un affrontement et, pour regagner sa liberté, doit le servir un certain nombre d’années.

LES VOIES DE LA MAGIE

La  distinction entre Magie Blanche et Magie Noire, dans le sens de bonne Magie et mauvaise Magie, n’est bonne que pour les séries télévisées et romans de gare. La sorcellerie n’est pas quelque chose de manichéen, loin de là ! Avec un même sortilège, on peut faire le bien comme le mal… C’est la façon dont on se sert de la Magie qui est important. C’est le libre arbitre qui permet à chaque sorcier d’être un bienfaiteur ou un malfaiteur ; ou d’être simplement lui-même : un être habité de passions productrices et destructives à la fois. Personne n’est entièrement bon ou mauvais. Mais, il existe quand-même une séparation chez les sorciers : ceux qui suivent plus la Voie de la Main Droite, et ceux qui suivent plus la Voie de la Main Gauche.

La Voie de la Main Droite, elle, est plus pour la négation de la conscience individuelle au profit de la conscience collective. Les suiveurs de la Voie de la Main Droite sont prônes aux sacrifices pour le bien d’autrui  - et surtout, pour le bien de leur groupe. Leurs gestes, leurs pensées sont dictés par leur groupe, avec lequel ils échangent énormément. Ils n’agissent jamais seuls, de leur propre initiative. Alors que ceux suivants la Voie de la Main Gauche, même quand appartenant à un groupe, gardent leur autonomie et n’hésitent pas à agir seuls. Pour eux-mêmes. La Voie de la Main Gauche est la recherche de soi, la liberté de penser et d’agir, l’affranchissement du carcan social et de ses normes. On peut dire que la devise de la Voie de la Main Gauche est « que ma volonté soit faite », alors que celle de la Voie de la Main Droite est « que la volonté du groupe soit faite ». Mais, un individu seul peut très bien avoir des buts louables et un groupe, des envies inavouables… bien que la plupart du temps, on allie les membres de la Voie de la Main Gauche avec des personnes impulsives, n’hésitant pas à utiliser tous moyens en leur possessions pour obtenir ce qu’ils veulent ; et les membres de la Voie de la Main Droite avec des personnes réfléchies, œuvrant pour conserver l’équilibre de toutes choses.

LES DIFFÉRENTES MAGIES

Sur le forum, il n’existe pas de véritables familles de magies. On peut très bien utiliser la nécromancie en même temps que des plantes ! Les sorciers sont donc libres d’utiliser ce qu’ils désirent, de la façon dont ils le souhaitent. Un peut très bien se servir de plantes pour invoquer un esprit, alors qu’un autre utilisera des sigils pour guérir quelqu’un. Il y a autant de pratiques de la magie qu’il existe de sorciers.