ATTP max : 300, ATTM max : 400, DEFP max : 300, DEFM max : 400, DEX max : 400, VIT max : 500.
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Les margygr

Les  margygr sont ce qu’on appelle communément des sirènes. Néanmoins, pour éviter de les confondre avec les sirènes à corps d’oiseau de la mythologie grecque, il leur a été donné le nom d’un monstre de la mythologie scandinave, qui avait un buste de femme et une queue de poisson... Il n’y a pas besoin d’en savoir plus pour comprendre le choix ce de nom !

Les margygr se rencontrent avant tout dans les eaux de l’hémisphère nord, entre la latitude  60°N et la latitude 30°N. Ils se font rares ailleurs, bien qu’il existe des clans ayant migrés dans des eaux plus chaudes, et s’y étant adaptées au fil des siècles. Ces migrations peuvent être causées par la recherche de nourriture, de nouveaux lieux de vies ou des guerres. En effet, ces créatures ont des comportements très proches de ceux des humains et de ce fait, créent des civilisations qui, parfois, s’opposent les unes aux autres.

Leur façon de vivre est assez archaïque, et cela peut s’expliquer par leur simple environnement : il est plus difficile de construire quoi que ce soit sous l’eau que sur terre, ce qui minore leur développement technologique  – mais cela ne les empêche pas de former des idées philosophiques, scientifiques et... magiques. Ces créatures, comme beaucoup d’autres, ont préféré  plus s’intéresser à la magie qu’à la technologie. Mais leur point fort reste les arts, en particulier la poésie et le chant. N’ayant pas de livres écrits, les margygr se transmettent leur histoire par voie orale. Il est communément admis que ces êtres marins ont une bonne mémoire et une voix, un sens du rythme et du verbe que peu d’autres créatures peuvent égaler.

Les margyr ne peuvent pas, normalement, venir marcher sur la terre ferme. Leur queue de poisson ne disparait pas pour des jambes, même si leur peau est sèche. Ils peuvent toutefois passer des pactes avec d’autres créatures, qui peuvent leur offrir la possibilité de fouler les espaces secs – mais ils seront alors reniés par leurs semblables. La volonté de quitter les fonds marins pour le monde dominé par les humains est mal vue. C’est la marque d’une inadaptation à leur société.

les selkies

Ce sont des créatures rares et de ce fait, peu connues. Leur histoire, leur provenance est un mystère pour les chercheurs du C.R.P.S. On les rencontre surtout dans les Shetland et aux abords des îles Féroé, d’où elles semblent être originaires, mais aussi sur toutes les côtes de l’océan glacial arctique. Les selkies sont des êtres à l’apparence humaine, capables de se changer en phoque en revêtant la peau d’un de ces animaux. Les selkies interrogées refusent catégoriquement de dire où ils sont trouvé la peau leur permettant de se transformer – certains disent qu’elles naissent avec, et que la pelisse grandit en même temps qu’eux.

Ces créatures sont solitaires : elles vivent tout au plus avec leur famille proche – leurs époux, leurs enfants, leurs parents. Dans leur habitat naturel, les selkies sont des créatures sauvages, sans savoir. Elles sont régies par leurs instincts et leurs besoins. Toutefois, les selkies peuvent être élevées, éduquées : leur intelligence n’est pas moindre à celle des êtres humains, avec lesquels elles ont beaucoup de points communs. D’ailleurs, leur similitudes génétiques à fait naître la théorie que les selkies seraient une race magique créée à partir d’humains. Les selkies peuvent avoir des enfants avec des humains, et se mêlent facilement à leur société, si le désirent. Les mariages ne sont pas rares entre eux, quoique peu longs.

Du fait de leur longévité et de leur attrait pour l’océan, les selkies restent rarement auprès de leurs époux et de leurs enfants bien longtemps. Oui, ce sont des créatures connues pour abandonner prématurément leur progéniture, menant  à un fort taux de mortalité infantile. Il est dit que la seule façon de les obliger à rester dans leur foyer est de voler la pelisse de phoque dont ils se servent pour se transformer et plonger dans les profondeurs aquatiques. Ainsi, l’envie de rejoindre à tout prix la mer s’envole.