Nom : Von Khreïl Prénom : Athénaïs Surnom : Nana, Naïs Age, date et lieu de naissance : Athénaïs ne compte pas ses années. Depuis toujours, elle ne retient que le nombre des batailles et des guerres auxquelles elle a pris part. C'est la seule chose dont elle se souvient ; ni les visages, ni les corps..., ni les victoires, ni les défaites, ne marquent sa mémoire.  Ceci étant dit, devenue Démon elle a longtemps vécu en Allemagne et en Russie. Race : Démon, ex-déchu des Puissants Statut : célibataire. Occupation : chargée de recrutement d'un laboratoire de recherche (maladies  infectieuses et parasitaires).

forces et faiblesses

ATTP : XX ATTM : XX DEFP : XX DEFM : XX DEX : XX VIT : XX
Pouvoirs : (n’oubliez pas de préciser leurs limites - écrivez ici)
Forces : ni la douleur ni la mort n'effraient Athénaïs. La jeune (?) femme est relativement sereine, qu'importe la situation qui puisse se présenter à elle et aussi horrible puisse-t-elle être. Ainsi, on l'affecte difficilement et elle n'est pas influençable. C'est d'ailleurs là sa force la plus impressionnante : sa capacité à pouvoir interagir avec autrui sans jamais lui donner la possibilité de la découvrir. Ses émotions n'en sont pour autant pas factices, elles ont simplement tendance à s'exprimer pour elle-même plutôt que pour les autres. Évidemment, son arme la plus tranchante reste son talent inné.
Faiblesses : bien qu'en capacité de canalyser la souffrance d'autrui, Athénaïs est particulièrement sensible aux coups portés à son corps. Selon la zone d'impact, des réminescences des douleurs absorbées ressurgissent. Cela va du simple hématome à la perte de conscience, en passant par des périodes de catalepsie.

caractère

Caractère : Endurante, attentive, constante, stratège, tenace, logique, sincère.

Sarcastique, intransigeante, égoïste, provocatrice, fataliste, caractérielle.

Anecdotes : (au minimum, 200 mots)

histoire

N'a-t-elle jamais été enfant...
...N'est-elle jamais véritablement née.

Athénaïs fut créée sous l'obédience divine. À peine éveillée, on lui dicta son rôle et ses missions ; on lui apprit à maîtriser ses capacités et à obéir aux règles. Condamnée à une servitude forcée - laquelle elle ne concevait pas alors -, elle s'entraîna des années avant d'atteindre le sommet des Puissances. Guerrière du cœur plutôt que du corps, elle soulageait des populations entières afin d'assurer la victoire de leur nation.
Son labeur devint bientôt une tâche plus ennuyante que pénible. Force est de constater que la souffrance des uns fit l'humanité de l'autre ; elle développa de drôles de réactions qui firent rire certains et en génèrent beaucoup. Mais ce n'est pas là ce qui lui valut la damnation.

Des centenaires s'écoulèrent, durant lesquels elle contint les déflagrations incessantes qui martelaient un point dans sa poitrine. Elle répondait aux demandes des principautés, sans jamais les choisir. Elle écrivait les titres, les jeter dans une coupe d'ébène avant d'en tirer son prochain favori. Ainsi variait-elle ses plaisirs ; elle se délectait des situations apocalyptiques, en général à bonne distance, mollement étendue sur un roc surplombant la scène. Les Hommes avaient leur rage et elle, elle assistait à un théâtre d'une misère prodigieuse, entêtante et mortelle.

Les représentations se firent de plus en plus monotones, sa tâche devint plus une tradition qu’une fonction à assurer. Catalyseur immarcescible, amorphe au possible, elle s’agaçait des spectacles répétitifs  et des directives absurdes qu’on lui signifiait.
Un prince, un jour, lui demanda de faire périr au combat l’un de ses Hommes, sous prétexte que le regard qu’il l’avait vu échanger avec son épouse lui avait fortement déplu. Elle l’avait fixée de ses grands yeux gris, avait souri et puis, brusquement, éclaté d’un rire sonore et méprisant. Il l’avait alors observée, mal-à-l’aise et silencieux, de longues minutes durant. L’instant d’après, sous son œil inquisiteur et aussi abruptement qu’elle s’était emportée, elle s’était tue.

« Je ne sais si votre plus grand péché est amour ou sottise. Quand bien même, je vous avoue que vous m’inspirez la plus profonde mésestime. »

Ses mots, soufflés dans une expiration sévère, avaient rendu furieux le prince. Il l’avait congédiée, sans répartie aucune, avant d’envoyer une missive incendiaire à ses supérieurs. Athénaïs avait été convoquée à siéger à un tribunal de fortune. Elle avait « considéré » les accusations, plus sourde qu’impassible. Mais lorsqu’on lui avait demandé si elle regrettait, elle n’avait pu mentir – car c’était là sa qualité la plus illustre et qu’elle l’est toujours. Ce fut son premier avertissement et d’autres vinrent ensuite.

… U.C.