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 historique et utilisation de l'exorcisme

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MessageSujet: historique et utilisation de l'exorcisme   historique et utilisation de l'exorcisme Icon_minitimeDim 7 Déc - 13:23


historique et utilisation de l'exorcisme



« Il n’y a plus que les prêtres qui assument les fonctions d’exorcistes ; encore, ce n’est que par commission particulière de l’évêque. Cela vient de ce qu’il est rare qu’il y ait des possédés et qu’il se commette quelquefois des impostures, sous prétexte de possession du démon ; ainsi, il est nécessaire de les examiner avec beaucoup de prudence. Dans les premiers temps, les possessions étaient fréquentes, surtout entre les païens, et, pour marquer un plus grand mépris de la puissance des démons, on donnait la responsabilité de les chasser à un des plus bas ministres de l’Eglise. C’était eux aussi qui exerçaient les catéchumènes. » - Cardinal Fleury


Brève histoire de l'exorcisme

Au milieu du IIIe siècle, le pape Corneille institue la présence d’exorcistes dans le clergé de Rome. En 416, le pape Innocent Ier réserve le pouvoir d’exorciser aux diacres et aux prêtres. En 343, le synode de Laodicée exige l’autorisation de l’évêque pour une telle pratique. En 1215, le concile de Latran précise davantage la doctrine de l’exorcisme. En 1614, est conçu et mis en place un rituel que tout exorciste doit suivre, par le pape Paul V.

En 1959, lors du Concile du Vatican II, une demande fut faite pour moderniser le rituel d’exorcisme. En 1990, fut dévoilé le rituel ad interim, c’est-à-dire à l’essai. La première partie de ce rituel, qui traite de l’aspect biblique et théologique de la question, fut bien accueilli par les exorcistes. Mais, la seconde partie, qui concerne la pratique, fut fort critiquée. Les exorcistes constatèrent que des prières considérées comme efficaces, même après plus de 12 siècles d’existence, avaient été supprimées pour être remplacées par de nouvelles prières, inefficaces selon eux. Les doléances des exorcistes furent entendues en partie, car une notification fut ajoutée indiquant qu’ils n’étaient pas obligés d’utiliser le nouveau rituel, et pouvaient continuer de se servir de l’ancien après en avoir obtenu l’autorisation.

Suite au manque d’engouement pour le nouveau rituel, en 1998, la Congrégation du culte divin et de la discipline des sacrements promulgua un nouveau rituel latin de l’exorcisme, qui fut mieux accepté par ses pratiquants. En 1999, ce texte fut traduit du latin en plusieurs langues. Une note y fut attachée, conseillant aux exorcistes de se rapprocher de médecins (comme des neurologues, psychologues et psychiatres) lors de leurs travaux, pour distinguer les personnes atteintes de maladies mentales des véritables possédés. Les expertises des professionnels de la santé constituent une forme de sûreté pour éviter de déplorables erreurs de discernement. Il est d’ailleurs interdit de pratiquer un exorcisme sans avoir d’abord envoyé au Vatican un dossier comportant plusieurs rapports de médecins sur le cas du peut-être possédé. «  La plupart des maladies psychiatriques peuvent abuser celui qui n’a pas l’habitude et risquent d’être considérées à tort comme des possessions » dit Tonquedec, jésuite psychiatre et exorciste officiel du diocèse de Paris.



le Manuale exorcisorum

Le manuel officiel des exorcistes se nomme le Manuale exorcisorum. On y précise que l’exorcisme ne peut chasser le démon qu’au nom de Jésus, avec le concours de Dieu, de la Vierge, des Apôtres et des Anges. La grande différence entre le rituel de 1614 et celui de 1998 est que, dans le plus ancien des deux, était exigé que soit entamé un dialogue avec les démons possédant l’exorcisé – dans les limites de ce que permettait la règle n° 14 (il ne faut pas se répandre en de longs discours ou en pratiques superflues, ou en de simples curiosités, notamment sur l’avenir et sur des secrets). Le fait qu’il ne soit plus demandé de converser avec les démons fut un soulagement pour les exorcistes, car entrer en contact avec eux est toujours extrêmement difficile – et plus encore l’est d’avoir une discussion sensée avec ces derniers.



le rituel de l'exorcisme

Lors d’un exorcisme, néanmoins, la force de l’exorciste épaulé par des forces bienfaitrices oblige le, ou les démons à se mettre à découvert. Si plusieurs entités sont présentes, la première à se manifester est la plus faible du groupe. Pour libérer le possédé, il faut évacuer toutes les entités.

Durant le rituel, plusieurs signes de crois sont exécutés, divers textes bibliques et de l’eau bénite sont utilisés. La durée minimale d’un exorcisme est de 45 minutes, et peut sinon durer plusieurs jours. Pendant les exorcismes, les prêtres constatent de temps en temps une modification physique chez les personnes exorcisées, qui peut être interprété par les médecins traditionnels comme une maladie très rare ou orpheline. D’ailleurs, l’un des principaux indices de possession est la présence d’une maladie que les médecins ne peuvent ni identifier, ni soigner. Il y a ensuite, comme indices, la difficulté à prier, des blasphèmes, des insultes, des cris et un comportement violent. La véritable preuve de possession est quand, lorsque commence l’exorcisme, le possédé ne peut s’empêcher de faire aller ses yeux de haut en bas – mais il est déjà arrivé que ce signe n’apparaisse pas chez certains possédés, pour une raison inconnue. D’autres signes comme le fait de se mettre à parler dans une langue jamais apprise, posséder une force surhumaine ou révéler des choses cachées sont signes de possession. Les victimes de possessions disent souvent avoir eu  comme signes avant-coureurs le fait d’entendre des voix (souvent insultantes ou tenant des propos obscènes) ou d’avoir eu des visions.

On peut parler là du cas d’une femme de 34 ans, qui en 2011 tua son fils âgé de huit ans. Elle répétait sans arrêt que l’Antéchrist avait pris possession de son fils et qu’elle avait voulu le délivrer. Elle disait : « l’Antéchrist m’a dit que mon fils est mort depuis la naissance. Il est mort dans mon ventre… C’est le diable dont j’ai accouché. » Le fait est que, c’était elle qui était possédée. Comme elle, d’autres possédés libérés par l’exorcisme disent avoir croisé un homme qui leur aurait fait signer un pacte, de leur sang. Ce sont souvent des gens ayant cherché à pratiquer la sorcellerie et ne s’étant pas suffisamment protégées contre les forces malveillantes.

Il est essentiel d’apprendre le nom du ou des démons possesseurs, pour qu’il soit plus facile de les pourchasser, ou de leur donner des ordres au nom de Jésus, Dieu ou autre entité céleste.

Dernier point, il semble que les femmes sont plus sujettes à être possédées que les hommes. Beaucoup d’exorcistes voient cela comme une suite de la faute d’Eve. Les saints, les personnes touchées par la grâce ou ayant été témoins de miracles, ainsi que ceux s’intéressant à la magie sont aussi souvent en proie aux démons, qui cherchent à les corrompre ou les tromper.



des cas de possession

Magdeleine de la Croix de Cordoue, prieure du monastère des clarisses Sainte-Elisabeth à Cordoue, née en 1487 de parents pauvres a été l’objet depuis sa plus tendre enfance de curieux phénomènes. Un ange lui serait apparu, puis le Christ, et elle aurait ensuite présenté des extases. Elle aurait également accompli des guérisons, et tout cela fait qu’elle est facilement acceptée au monastère Saint-Elisabeth, où elle continue de présenter des extases et ravissements. Elle mentionne même que Jésus lui-même est venu, un jour, lui donner la communion. Magdeleine demeure pourtant simple et effacée, jusqu’à ses 22 ans. Cet âge une fois atteint, elle prononce ses vœux perpétuels et plusieurs prodiges se produisent au monastère.

En 1518, elle raconte avoir conçu l’Enfant Jésus avec le Saint-Esprit. L’abbesse interdit cependant à qui que ce soit de répandre la nouvelle, et une enquête est ouverte par l’archevêque, qui confirme que Magdeleine est toujours vierge. Cependant, son ventre s’arrondit, comme si elle était véritablement enceinte. Le 24 décembre, Magdeleine prétend ressentir les douleurs de l’enfantement. Elle se retire dans un ermitage pour reparaître le 26 décembre, prétendant avoir accouché d’un enfant lumineux. Sa virginité est de nouveau vérifiée et constatée.

Plusieurs demeurent sceptiques, bien que des prodiges continuent de se produire autour de Magdeleine. Elle est désignée comme abbesse en 1533 et change alors de caractère : la demoiselle tranquille devient une mégère autoritaire et impitoyable. Suite à divers évènements, elle entre en disgrâce et fut finalement convaincue de fraude et mystification. La nouvelle abbesse, prise de doute, tente une vérification et asperge Magdeleine d’eau bénite. Cette dernière est alors prise de convulsions, tout en ne cessant de répéter « voilà les 40 années écoulées ! ».

Elle finira par se confesser : depuis l’âge de cinq ans, la religieuse avoue être soumise à deux démons, Balban et Patonio dont les voix la guident. Magdeleine aurait fini par passer un Pacte avec ces derniers, qui l’aurait mené à sa réussite – mais ce dernier ne devait durer que 25 ans. Quant à sa grossesse, elle dit avoir simplement « dégonflé » pendant la nuit de Noël… Elle fut finalement délivrée grâce à plusieurs exorcismes.

 

L’affaire débute en avril 1584, alors que Jeanne Fery est âgée de 25 ans. Elle fait à ce moment partie du couvent des Sœurs noires de la ville de Mons, en Hainaut. La jeune femme a eu une enfance malheureuse, avec un père alcoolique et violent. Elle vient pourtant d’une famille honorable. Elle fut placée très jeune dans le couvent des Sœurs noires, et ne le quitta que brièvement pour devenir couturière à la ville, à quinze ans. Quand elle revint chez les sœurs, à 15 ans, elle prononce ses vœux.

Ce qu’elle n’avoue pas, c’est qu’à l’âge de 12 ans, lasse de la religion, elle s’était donnée aux démons. Devant ces révélations, on décide de faire un exorcisme. Dès la première séance, les démons révèlent leurs noms. L’un d’eux révélera que Jeanne a été maudite par son père qui, en sortant d’une taverne où son épouse était venue le cherche en compagnie de Jeanne, les as toutes deux données au Diable avant de disparaître. Par la suite, Jeanne conclut volontairement un pacte avec un démon – et en fit d’autres par la suite. En tout, Jeanne se lia à 18 démons qui tour à tour la possédaient. Extérieurement, rien ne paraissait et elle semblait fidèle à ses vœux, mais les démons l’incitaient, en cachette, à commettre des profanations.

Lors des exorcismes, les prêtres demandèrent aux démons de rendre les nombreux pactes signés, qui tous avaient été cachés dans divers endroits – y compris, certains, dans le corps de Jeanne. Les pactes furent ensuit détruits. Jeanne fut finalement libérée en 1585. Lors de l’exorcisme final, elle rejetait par la bouche et les narines quantités d’ordures puantes, insectes, chair crue et sang gâté. Elle se débattait aussi violemment.

Par la suite, une fois libérée, Jeanne ne fit plus parler d’elle et mourut en 1620, au couvent.

 

En 1864 commence une célèbre histoire de possession, celle des enfants d’Ill Fürth, en Alsace : Thibault et Joseph Burner, âgés respectivement de neuf et sept ans. Les deux garçons sont reconnus comme tranquilles, d’intelligence moyenne et de santé délicate. Ils sont d’abord atteints d’un mal mystérieux, et les médecins se déclarent incapables d’établir leur affection. Par la suite, des symptômes extrêmement anormaux surgissent. Par exemple, alors qu’ils sont couchés sur le dos, les deux enfants se mettent à tourner comme des toupies, très rapidement. Ils s’en prennent ensuite aux meubles, ont des convulsions, des attaques nerveuses et tombent en état de prostration pendant plusieurs heures. Ils ont parfois une faim que rien ne peut apaiser, ou leur ventre se gonfle et ils disent sentir dedans un animal sautillant. Leurs jambes recourbées s’enlacent à tel point qu’il est difficile de les séparer. Ils se disent être poursuivis par un monstre horrible, au bec de canard, couvert de plumes et aux mains griffues. Quand l’enfant le combat, ceux autour de lui ne voient pas le monstre, mais des plumes tombent d’une source invisible. Celles-ci, une fois brûlées, dégagent une odeur fétide et ne laissent pas de cendres. Alors qu’un des deux enfants est assis sur une chaise, une mais invisible en soulève un coin et le garçon se retrouve au sol. Thibault et Joseph parlent aussi de sensations de piqûres, de démangeaisons.

Bien qu’ils changent souvent de vêtements, des plumes et du varech réapparaissent sur eux constamment. Les enfants entrent dans une violente fureur lorsqu’on approche d’eux des objets bénis et les noms de Jésus et des Saints les font frémir d’effroi. Leurs voix sont celles d(hommes adultes, et parlent même la bouche fermée. Ils sont capables de parler plusieurs langues qu’ils ne connaissaient pas jusque-là. Le curé de leur village comprend qu’il s’agit d’un cas de possession démoniaque et fait un rapport aux autorités ecclésiastiques qui envoient une commission de trois théologiens et deux médecins pour mener une enquête officielle.

Il est convenu qu’au moins deux esprits infernaux occupent les enfants, et on procède à plusieurs séances d’exorcisme. Ces derniers révèlent des choses qu’il leur était impossible de savoir et semblent posséder des pouvoirs extraordinaires. Alors que le père Stumpf leur envoie de l’eau bénite, il est soulevé dans les airs et jeté contre un mur, alors que tous les meubles de la pièce se mettent à trembler. Un crucifix mis autour du cou de Joseph se tord en X et devient incandescent. La lutte contre les démons durera quatre ans. Thibault décèdera deux ans plus tard et Joseph, à l’âge de 25 ans.



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